Intégration professionnelle et transition numérique 

 

28/11/2017

 

Faciliter l’intégration professionnelle des jeunes prend tout son sens au de la transition numérique.

La transformation numérique actuelle de notre économie fait vivre au « Travail » une véritable mue dont de nombreux symptômes sont déjà visibles :

Développement du Télétravail, du Coworking, de la Robotisation, du Travail flexible, de l’Auto–entreprenariat plébiscité par la Présidence de la République (Cf le doublement du plafond du chiffre d’affaires autorisé pour l’auto entreprenariat envisagé par Mr Macron pour 2018) pour n’en citer que quelques uns.

Cette mue nous amène à remettre en question non seulement les techniques de recherche d’emploi (par exemple à privilégier le réseau Linkedin par rapport aux traditionnels envois de candidatures (CV+ lettres de motivation) par courrier, à plus utiliser les job boards) mais également à s’interroger sur la réalité des métiers de demain, sur leurs modalités de réalisation.

Que réserve dans les années à venir, à titre d’exemple, le développement d’une plateforme comme Side ?

Cette plateforme, qui a pour objectif à de faciliter la mise en relation de jeunes recherchant des missions free lance avec des entreprises, connaît un succès fulgurant puisqu’elle rassemble déjà, en à peine deux ans d’activité, plus de 20 000 « Siders » et 1000 entreprises. Aujourd’hui, elle intervient principalement sur les métiers du service client (téléphonie), la vente (télévente), et la logistique (manutention) en proposant une main d’œuvre à l’heure, flexible, grâce au statut d’auto entrepreneur qu’elle fait adopter aux Siders. Va t-elle créer de nouvelles situations de précarité chez les jeunes ou va t-elle faciliter leur entrée dans le monde du travail ?

Les anciens repères tombent, comment rechercher un emploi dans cette « incertitude» ?

Puisque le monde change de plus en plus vite, il comporte plus d’incertitudes. Ne s’agit-il pas dès lors, pour ne pas être mis de côté et surtout vivre sereinement, d’apprendre à être à l’aise dans l’incertitude ? Comment ? En renforçant nos repères, nos propres certitudes, nos ressources internes, notre confiance, pour apprendre à apprendre à nous adapter au changement. Accompagner la recherche d’emploi aujourd’hui, c’est donc favoriser la connaissance de soi, la confiance, l’aptitude à apprendre avant tout.

Pourquoi distinguer la recherche d’emploi des jeunes et leur intégration sur le marché du travail de celle d’autres catégories d’âges ?

– Parce qu’en plus de faire face à ces bouleversements sociétaux, ils doivent également faire face à un changement de statut, celui d’étudiant à « travailleur », « à professionnel» ; ce changement est plus difficile pour cette génération : beaucoup d’entre eux ayant été « surprotégés » par leurs parents (« les parents hélicoptères* »), le saut à effectuer est encore plus grand.

– Parce que ces jeunes actuellement dits de la génération Y ou Z, sont pour la plupart le reflet de l’époque dans lequel ils vivent et incarnent les valeurs du numérique…Or, ils ne sont pas encore aux commandes des entreprises -sauf exception – et leurs aînés, eux ne s’y sont pas encore adaptés ou partiellement; aussi viennent se rajouter des difficultés de communication et de compréhension entre les différentes générations liées à cette période de transition.

Aujourd’hui quand un primo chercheur d’emploi entre dans mon cabinet en coaching individuel ou chez Elevatio pour un atelier collectif, la plupart du temps, il décrit son ressenti du marché du travail avec des termes négatifs comme « difficile », « tendu », « exigeant », « fermé »; il se sent « perdu » « stressé », ne sait pas quoi faire, ni comment s’y prendre.

* Selon l’expression américaine, les parents hélicoptères sont des parents sur-impliqués dans l’éducation de leur enfant et qui ont largement tendance à les sur-stimuler, à prendre les décisions à leur place.

Pour l’accompagnement de la recherche d’emploi des jeunes en cette période de transition numérique, il convient par conséquent, en fonction de leurs demandes et de leurs besoins :

– De favoriser la connaissance de soi, l’aptitude à apprendre pour ne pas être à la merci de cette période transitoire comme nous l’avons vu plus haut.

– De leur donner les clés d’intégration des entreprises qui ne sont pas « digital natives » comme eux.

– De challenger leurs croyances.

– De leur proposer de se former à des techniques de recherches d’emploi « actualisées », et ainsi de booster leur passage à l’action en confiance.

Et si pendant cette nouvelle ère numérique, les jeunes, grâce au développement du coaching dans notre société civile, n’étaient plus jamais en situation de subir ce changement que représente leur passage à la vie professionnelle mais d’être toujours en position proactive de choix, en recherche d’opportunités ?

Marie Moulin Roussel

https://fr.linkedin.com/in/mariemoulinroussel

Marie Moulin Roussel

 Réussir sa première recherche d'emploi 

 

 Publié le 17/02 /2016 sur le site www.elevatio.fr

(cabinet leader européen en coaching étudiants )

Dans quelques semaines, Marie Moulin Roussel va animer son atelier pour jeunes diplômés : « Réussir sa 1èrerecherche d’emploi », nous lui avons demandé de nous expliquer l’intérêt de cet atelier et de nous en présenter le contenu.

 

Pourquoi du coaching de jeune diplômé pour « Réussir sa 1ère recherche d’emploi » ?

 

1° Les chiffres ne trompent pas…sur la nécessité de trouver des solutions pour les jeunes en recherche d’emploi

Près d'un jeune actif sur quatre est actuellement au chômage, selon les statistiques de 2015 de l’INSEE, alors que le chômage représente 10% de la population active française.  En ces temps de crise, trois ans après la sortie du système scolaire, un jeune sur cinq est encore à la recherche d'un emploi.

2° Le marché de l’emploi est complexe, incertain et mouvant. Passer du jour au lendemain de la vie étudiante au statut de demandeur d’emploi à de quoi impressionner et faire perdre ses moyens…

De plus en plus de jeunes viennent me voir en en manque de repères », au moment de ce « saut » dans la vie professionnelle ne sachant pas comment s’y prendre; au bout de quelques mois de recherche, ils se retrouvent en perte de confiance et d’énergie.

 

Quel est le Programme de l’atelier ?

Le Programme de cet atelier est le fruit du recueil de leurs demandes, de l’expression de leurs besoins et de notre expérience en coaching individuel et collectif d’insertion professionnelle.

La première étape est de les aider à « mieux se connaître »  et à donner du sens à leur projet professionnel.

Un deuxième temps est prévu pour l’exercice de présentation personnelle (personal branding) avec notamment des  éléments recueillis au cours de leur première étape ; cette présentation leur sert à la fois pour leurs entretiens et leurs lettres de motivation.

Puis, ils s’entraînent aux entretiens individuellement et collectivement à l’aide de simulations et de feedbacks.

En fin d’atelier,  ils définissent chacun leur plan d’action pour leur recherche dans les mois à venir.

Tout au long de l’atelier, nous les aidons à décrypter les codes du recrutement, les éclairons sur les attentes des entreprises, les stratégies à suivre, les bonnes pratiques pour mener efficacement leur recherche et  les incitons à échanger sur ces sujets.

Pourquoi un atelier collectif ?

 

C’est la réflexion d’un père qui demandait un accompagnement pour son fils qui m’a donné le déclic pour proposer un atelier collectif : « Adrien* est diplômé d’un master en communication, il cherche du travail depuis un an mais il a du mal à se vendre, ne sait pas comment chercher, il ne fait plus grand chose, on ne sait pas comment l’aider on ne sait pas à qui s’adresser ? Pourquoi y aurait il uniquement des solutions d’accompagnement en groupe pour les cadres en outplacement? » En effet, pourquoi les jeunes diplômés ne pourraient pas bénéficier également de programmes d’accompagnement sur mesure pour leur insertion professionnelle ?

C’est cette réflexion qui m’a incitée à adapter mon programme de coaching individuel d’insertion professionnelle en collectif.

L’intérêt du collectif pour les participants n’est pas anodin : ne plus se sentir isolé, pouvoir partager, échanger avec d’autres dans la même situation qu’eux, se rendre compte qu’ils ne sont pas les seuls à rencontrer des difficultés. Nous les incitons à travailler à plusieurs pendant l’atelier, mais aussi en inter séances en groupe de pair et pendant les mois qui suivent. C ‘est le double effet « kiss cool ».

 

En conclusion, si nous sommes là pour les aider à découvrir les « les clés de la recherche d’emploi » ……cet atelier c’est aussi et surtout pour les rassurer, les mettre en lien avec leurs ressources, les mettre en confiance afin qu’il soit dans l’énergie et dans l’action et atteignent leurs objectifs."*

 

 

 

*informations sur les ateliers dans Onglet Ateliers

Possibilité également de se faire accompagner en individuel pour booster vos démarches et votre recherche d'emploi avec des outils innovants et ludiques  et des coachs, ex rh, et que cette période soit riche d'apprentissages et d'opportunités.

 

 

 

 

2015 : Comment raccrocher, comment rebondir pendant les études supérieures?

 

 A Que faire si après plusieurs mois, voire une année, l’étudiant semble perdu, démotivé, décroche ?

 

1° Analyser, rechercher dans un premier temps les raisons, l’origine de ces difficultés?   

 

 Est ce qu’il s’agit :

- d’un problème d’organisation, de méthodes, d’emploi du temps, de rythme, de notes décevantes, d’assimilation, de travail,

- d’une difficulté à savoir ce qu’on attend de lui, à s’adapter à « son nouveau métier » d’étudiant*,

- d’une orientation inadéquate, une absence d’intérêt, de projet professionnel, de sens ?

 

2° Prendre du recul, dédramatiser,

-       de nombreux étudiants se retrouvent dans cette situation : prendre ses marques dans son nouveau métier d’étudiant  (Comprendre le fonctionnement, les codes internes, les cursus, les exigences de l’enseignement supérieur peut prendre quelque temps)

 

3° l’interroger sur ce qui lui manque, sur ses besoins 

 

4° l’inciter à  discuter avec les autres étudiants de son cursus, ou des années

précédentes (via le tutorat,  sur les réseaux sociaux ), ses professeurs, des professionnels, avec des amis, sa famille pour avoir d’autres opinions, idées, manières de faire, à fréquenter les associations étudiantes.

 

5° l’inciter à comprendre ce qu’on attend de lui, comme de savoir se débrouiller par soi-même.

 

6 ° Dans l’éventualité où l’étudiant ne semble pas changer d’état d’esprit,  lui proposer de le faire accompagner par un psychologue, par un coach spécialisé pour l’aider à raccrocher ou le cas échéant à se réorienter.

 

En cas de réorientation, il existe des formations qui ont des inscriptions décalées, des écoles, des BTS, qui ont encore des places en cours d’année. Il est aussi possible de partir à l’étranger.

 

B Exemples de réorientation

 

 Qui n’a pas « perdu » une année au cours de ses études ? Parmi les autres, combien regrettent aujourd’hui de ne pas avoir pris un peu plus de temps pour rechercher ce qu’ils voulaient faire, pour prendre les bonnes options ? Ce temps de battement peut être une formidable opportunité pour mieux se connaître, découvrir des métiers, des voies insoupçonnées, faire les bons choix, pour plus d’intérêt et de plaisir.

*Alain Coulon : le nouveau métier d’étudiant

 

Camille suivait l’année dernière en parallèle une première année en histoire de l’art, des cours d’anglais et le Cours Florent.

 

Les cours d’histoire de l’art lui paraissaient trop spécialisés, et un certain nombre de sujets ne l’intéressaient pas.

 

Suivre des enseignements dans trois cursus différents, lui créait un stress important : Camille se sentait perdue, avait du mal à identifier ce qui lui était demandé, les résultats n’étaient pas au rendez vous.

 

 Après quelques temps, elle s’est mise à perdre confiance, à douter de son choix et à sécher certains cours.

 

Peu de temps avant ses examens de mai, Camille a pris la décision avec ses parents, de se faire accompagner pour définir plus précisément son projet professionnel.

 

Au cours de cet accompagnement, elle a mis en évidence ses aspirations, ses valeurs, ses compétences, ses ressources et repris confiance pour avancer. Elle a pu définir un projet professionnel motivant « sur mesure » qui l’a amené a postuler pour des BTS et écoles de Tourisme.

 

Grâce à un projet professionnel « cohérent et investi », Camille a été prise dans l’école qu’elle souhaitait.

Cette année, elle apprécie ses cours et prend du plaisir à aller chaque jour en cours. Ses difficultés de l’année dernière ne sont qu’un lointain souvenir. Cerise sur le gâteau elle n’a pas l’impression d’avoir perdu sa première année car elle est consciente que certaines connaissances acquises lui servent et pourront lui servir à l’avenir.

L’accompagnement au final lui a fait gagner beaucoup de temps et d’énergie pour son avenir…

 

Marie Moulin-Roussel

 Coach Professsionnel

 

2014 INTEGRER LES JEUNES, LES GENERATIONS Y DANS L’ENTREPRISE 


 

 Dans le Figaro Madame du 18 octobre 2014, Jacques Attali et Antonin Léonard donnent quelques pistes pour comprendre la génération Y et permettre l'intégration de ces jeunes dans les entreprises.

 

Pour Antonin Léonard,  les hommes et les femmes n’attendent plus 40 ans pour réfléchir à ce qu’ils veulent faire de leur vie, à leur engagement social. Cette volonté de se réaliser pleinement se manifeste quand on est beaucoup plus jeune. Selon Jacques Attali, ce changement s’explique notamment parce qu’on se rend compte que les grosses structures ne peuvent rien pour nous. Un bon exemple est l’école qui ne sait plus orienter, ni permettre de découvrir qui on est…

 

Pour l’économiste, si les entreprises n’intègrent pas cette nouvelle donne, elles risquent fort d’avoir des jeunes salariés au travail minimum qui cherchent à se réaliser en dehors de leur travail pendant leur temps de loisirs : des mercenaires. Certaines qui l’ont bien compris, proposent à leurs salariés de diffuser leurs idées et de les concrétiser au sein même de la société, cherchent à créer de la loyauté entre les équipes.

 

Jacques Attali *: économiste et écrivain, fondateur de la Banque Berd, dirige actuellement le groupe Planet Finance (micro crédit international)

Antonin Léonard** : créateur de Ouishare, think tank dédié à l’économie du partage et à l’innovation sociale.


Marie Moulin-Roussel




 

 

 

Atelier PROJET PROFESSIONNEL ADULTES :

Construire un projet professionnel / une activité qui nous motive et nous ressemble

 

Informations disponibles dans  Ateliers

 

Partagez notre site

 

  

ATELIER REUSSITE:

"1 ère recherche d'Emploi "

 

COMMENT BOOSTER SES DEMARCHES ? 

Vous avez fini vos études et vous cherchez votre 1er emploi,  vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vos premières démarches n’ont pas donné les résultats escomptés ? 

Nous vous proposons 2 jours d’atelier avec Elevatio cabinet leader en coaching des jeunes générations Paris 9ème  :

          (plus d'informations dans la rubrique ateliers ou le blog)